Assassin's Creed Mirage
Après quinze ans d’existence, la licence «Assassin’s Creed» donne naissance à son treizième opus: «Assassin’s Creed Mirage». Un bébé qui divise déjà la communauté de joueurs. Il y a ceux qui attendent avec impatience de retrouver Basim Ibn Ishaq, un personnage présent dans «Assassin’s Creed Valhalla», et dont on découvrira les origines dans «Mirage». Et il y a les autres, ceux qui craignent que ce nouvel opus ne soit qu’une pâle copie des précédents, un vague remake qui ne s’assume pas.
On se focalise sur l’essentiel
Vendu comme un retour aux sources par Ubisoft, «Assassin’s Creed Mirage» a pour objectif de séduire les fans de la première heure en agissant comme une madeleine de Proust. Pour réussir cette mission, les développeurs ont remis au cÅ“ur de l’expérience du joueur l’infiltration, le parkour et l’enquête.
Trois fondamentaux qui semblaient s’être perdus dans les opus précédents au profit d’un système RPG parfois frustrant. Ce retour à l’essentiel est terriblement bienvenu, même si cela induit un jeu plus linéaire. Néanmoins, on aurait apprécié qu'Ubisoft fasse un effort supplémentaire sur le développement des phases de parkour et de courses-poursuites qui ne sont souvent pas fluides.
Dans «Mirage», il est toujours possible d’affronter nos ennemis frontalement, bien qu’il soit nécessaire de privilégier la furtivité si l’on souhaite survivre dans les rues bondées de Bagdad. En effet, la foule ne manque pas de nous dénoncer si elle nous voit commettre des méfaits et les gardes sont plus hargneux que jamais.